Il s'agit de l'impôt le plus ancien existant au Portugal, dont les origines remontent au XVIIe siècle. Cet impôt frappe des actes et des opérations économiques très variées. La loi 150/99 du 11/09/1999 a approuvé le Code du droit de timbre qui a depuis lors été successivement amendé.
Cet impôt frappe un ensemble d'actes, de contrats, de documents, de titres et autres faits ou cas juridiques énumérés dans la Grille Générale du Droit de Timbre. Compte tenu de son hétérogénéité, il s'avère nécessaire de consulter cette grille afin de vérifier si un acte juridique donné donne lieu au paiement de cet impôt. Il peut couvrir plusieurs réalités, telles que baux, successions et donations, chèques et titres de créance, jeu, octroi d'un prêt, garanties, intérêts, entre autres. Cet impôt frappe uniquement les faits survenus sur le territoire portugais.
Sont redevables de cet impôt les entités ayant un intérêt économique dans le cadre de l'acte. Lorsqu'il y a plusieurs parties intéressées, l'impôt est réparti au prorata entre chacune de ces parties. Le droit de timbre ne frappe pas les opérations soumises à la TVA qui n'en sont pas exemptées.
La loi prévoit également que soient soumis à cet impôt :
Les assujettis sont tenus de soumettre une déclaration mensuelle détaillée par article applicable de la Grille générale, au plus tard le 20 du mois suivant celui où l'obligation fiscale est née.
Les entreprises établies dans le cadre du Centre international des affaires de Madère à partir de 2015 sont soumises à une limitation de 80 % quant au droit de timbre dû.